Depuis que les Français ont expérimenté le confinement il y a un an, l’immobilier a connu un certain nombre de bouleversements. L’immobilier ancien se porte plutôt bien et les Français semblent de plus en plus séduits par une vie dans des lieux plus tranquilles, loin des bruits et de la pollution des grandes villes. Nombreux sont ceux qui se disent prêts à déménager pour profiter de la nature, fonder une famille et élever leurs enfants dans un environnement plus sain, mais du rêve à la réalité, il y a parfois un gouffre.
Des réformes
A partir du début de cette année 2021, le calcul des aides a été modifié pour l’APL. Désormais, ce calcul tient compte des revenus des 12 derniers mois, avec une réactualisation tous les trimestres. Par rapport aux locations, la loi prévoit désormais que les plateformes de locations meublées touristiques doivent préciser clairement si c’est un professionnel ou un particulier qui propose l’offre. Maintenant, le loueur en meublé professionnel doit se soumettre aux cotisations sociales. L’encadrement des loyers dans le privé est à présent requis, pas uniquement dans la capitale et à Lille, mais aussi en région parisienne, à Lyon, à Villeurbanne, à Bordeaux, à Grenoble et à Montpellier.
Une légère baisse dans la capitale
Tout le monde le sait, l’immobilier à Paris est très cher et n’a cessé d’augmenter avec les années. En effet, ces 5 dernières années, les prix grimpaient sans discontinuer et de façon régulière, entre 5 et 8 % par an. Mais depuis l’apparition du coronavirus et le premier confinement, il a été noté une légère baisse des prix dans la capitale. La baisse est infime certes mais tellement surprenante ! Il s’agit d’une inversion de tendance de -0,5 à -0,7 % qui a été constatée sur 3 mois. Evidemment, cette baisse est vraiment très légère mais c’est tout de même une grande première depuis longtemps.