Lorsque le locataire ne parvient pas à s’acquitter du loyer, son monde peut s’écrouler. Le risque de se faire exproprié est bien réel. Les loyers impayés constituent également un désagrément pour le propriétaire. Il retrouve privé d’une ressource financière espérée.
Si le locataire cumule les loyers impayés après une séparation
Légalement, les époux sont solidaires face à leurs dettes. L’époux ou la femme qui quitte le domicile familial doit continuer à contribuer au paiement du loyer jusqu’à ce que le divorce soit prononcé. Les couples qui ont signé un PACS sont également soumis aux mêmes obligations. Il est possible de relancer le partenaire qui a quitté la maison. Les choses se présentent différemment pour les concubins. Si le couple n’a pas signé une clause de solidarité, seul le signataire du bail sera tenu responsable des impayés.
Le non-paiement arrive à cause d’un licenciement
Un licenciement ne constitue aucunement un motif pour arrêter de payer le loyer. Quelle que soit la raison de cette entrée au chômage, le locataire doit toujours honorer sa part dans le contrat de bail. Souvent, un calendrier de paiement peut être conclu avec le propriétaire. Ce dernier accepte que les loyers impayés soient étalés sur les mois où le locataire reprend une activité professionnelle normale. L’accord est à faire par écrit. En cas de non-paiement, une lettre par voie d’huissier peut être envoyée. L’expulsion se fait deux mois après ce courrier.
D’autres situations où les locataires refusent de payer
Parfois, le locataire refuse de payer à cause d’une insatisfaction sur l’état du logement. Le propriétaire est tenu à faire des travaux. Cela dit, le décret n° 87-713 du 26 août 1987 indique que certaines réparations incombent aux locataires. La réparation d’une vitre cassée en leur présence ou bien le changement d’une serrure cassée pendant le bail leur revient. De temps à autre, les locataires abandonnent la maison discrètement. Dans ce cas, il faut respecter la procédure.